Les partis politiques angolais ont conclu il y a trois semaines un accord sur une nouvelle loi électorale après des mois de tractations sur l’organisation du scrutin.
Le principal parti d’opposition, l’Unita (Union pour l’indépendance totale de l’Angola), accusait auparavant le MPLA au pouvoir de vouloir contrôler l’élection en privant la commission électorale nationale de ses prérogatives.
Le MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l’Angola), qui a vaincu la rébellion armée de l’Unita en 2002 au bout de 27 années de guerre civile, a remporté une victoire écrasante aux élections de 2008, avec 82% des voix.
Dos Santos, au pouvoir depuis 1979, n’a pas dit s’il conduirait la liste de son parti, même s’il s’est récemment déclaré prêt à assumer toute mission que lui confierait le MPLA.
En vertu d’une nouvelle constitution adoptée l’an dernier, la tête de liste d’un parti vainqueur des législatives devient automatiquement président.