Après avoir adressé un "salut républicain" au président sortant Nicolas Sarkozy, il s’est dit "fier d’avoir été capable de redonner espoir".
"Les Français en ce 6 mai viennent de choisir le changement en me portant à la présidence de la République", a-t-il dit devant ses partisans rassemblés dans son fief de Tulle en Corrèze. "Je mesure l’honneur qui m’est fait et la tâche qui m’attend". "Devant vous, je m’engage à servir mon pays avec le dévouement et l’exemplarité que requiert cette fonction".
"Ce soir, il n’y a pas deux France qui se font face, il n’y a qu’une seule France, qu’un seul destin", a-t-il dit sur la place de la cathédrale de Tulle, dans le département de Corrèze dont il est l’élu depuis 25 ans.
"Trop de fractures, trop de blessures, trop de coupures ont pu séparer nos concitoyens, c’en est fini. Le premier devoir du président de la République, c’est de rassembler"’, a-t-il dit.
Il s’est engagé à être le "président de tous" et a demandé à être jugé sur deux engagements, la justice et la jeunesse.
"Je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j’ai fait avancer la cause de l’égalité et est-ce que j’ai permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République ?", a-t-il ajouté.
Il a précisé qu’il se rendrait à Berlin très rapidement pour y rencontrer la chancelière Angela Merkel afin de "réorienter" la construction européenne.
"Je suis sûr que dans bien des pays européens ça a été un soulagement, un espoir, l’idée qu’enfin l’austérité ne pouvait plus être une fatalité. Et c’est la mission qui désormais est la mienne (…) et c’est ce que je dirai le plus tôt possible à nos partenaires européens et d’abord à l’Allemagne", a-t-il expliqué.