25 avril : Journée Mondiale contre le paludisme
Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse due à des parasites inoculés à l’homme par certains moustiques. C’est aujourd’hui l’affection tropicale la plus répandue. C’est une maladie grave, qui peut être mortelle si des soins appropriés ne sont pas apportés. Les voyageurs qui séjournent en zone d’endémie doivent prendre des mesures de protection contre les piqûres d’insectes et suivre un traitement prophylactique.
Une vingtaine d’espèces anophèles différentes sont présentes localement en quantités importantes à travers le monde. Toutes les espèces importantes de vecteurs piquent la nuit. Elles se reproduisent dans des collections d’eau douce de faible profondeur.
La transmission est plus intense aux endroits où les espèces de vecteurs ont une durée de vie relativement longue (ce qui permet au parasite de compléter son cycle de développement à l’intérieur du moustique) et piquent plutôt les êtres humains que les animaux. Par exemple, la longue durée de vie et la forte préférence pour l’homme des espèces africaines de vecteurs expliquent que plus de 85% des décès par paludisme enregistrés dans le monde surviennent en Afrique.
Le paludisme est une maladie caractérisée par des épisodes fébriles aigus. Les symptômes apparaissent au bout de sept jours ou plus (généralement 10 à 15 jours) après la piqûre de moustique infectante. Les premiers symptômes – fièvre, maux de tête, frissons et vomissements – peuvent être modérés et difficiles à attribuer au paludisme. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.
Près de la moitié de la population du monde est exposée au paludisme. La plupart des cas de paludisme et de décès dus à cette maladie surviennent en Afrique subsaharienne. Toutefois, l’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Europe sont également affectés. En 2008, le paludisme était présent dans 108 pays et territoires.
Les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient un traitement rapide et efficace par des associations médicamenteuses, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs. Cependant, la recherche d’un vaccin représente un espoir majeur dans la lutte contre le paludisme.