Il a montré que trois doses permettent de réduire le risque de paludisme de 56% et de 47% pour la forme la plus grave –quand la maladie touche des organes comme le cerveau ou les reins et devient alors fatale.
L’analyse de ces résultats, portant sur une période de 12 mois suivant la vaccination, a été effectuée sur des données provenant des 6. 000 premiers enfants âgé de six à 17 mois vaccinés.
La publication de ces premiers résultats "marque une étape clé dans le développement de ce vaccin (. . . ) et devrait susciter de nouveaux espoirs que le paludisme soit vaincu", souligne le Dr Tsiri Agbenyega, le principal chercheur.
"Ces résultats prouvent l’efficacité de travailler en partenariat pour créer un vaccin antipaludéen capable de protéger des millions d’enfants contre cette maladie dévastatrice", ajoute Bill Gates, co-président de la la fondation créée avec son épouse Melinda qui finance le PATH Malaria Vaccine Initiative créé en 2001.
Malgré des progrès importants ces dernières années pour réduire la mortalité résultant du paludisme, cette maladie tue encore 781. 000 personnes par an, dont une grande majorité des enfants en bas âge en Afrique sub-saharienne, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les résultats de l’essai clinique du vaccin RTS,S ont été présentés au Forum sur le paludisme organisé cette semaine à Seattle (Etat de Washington, Nord-Ouest) par la Fondation de Bill et Melinda Gates.
Ils sont également publiés dans la version en ligne du New England Journal of Medicine.