Sont en lice pour le Prix, qui célèbre le 50e anniversaire de la mort de l’écrivain palestinien Ghassan Kanafani, les romans « Tissu noir » de Al-Mughira Al-Huwaidi (Syrie), « Rakin » de Nihal Akil (Jordanie), et « Un cœur sur les rives du Danube » de l’Egyptien Mohamed Adam.
Mohamed Saïd Hjiouaj est un romancier, nouvelliste et poète marocain qui a publié deux recueils de nouvelles intitulés « Suicide différé » et « Des choses qui se produisent », ainsi que trois romans, à savoir « Kafka à Tanger », « L’énigme d’Edmond Amran El Maleh » et « La Nuit de Tanger », son dernier roman.
Il a remporté plusieurs prix dont le plus important est le Prix Ismail Fahd Ismail de la nouvelle pour son roman « La Nuit de Tanger ».
Le jury du Prix est présidé par la critique et chercheuse jordanienne Razan Ibrahim, et composé du critique marocain Said Yaqtin, du critique Fakhri Saleh (Palestine), Mostafa Al-Dabaa (Égypte) et du romancier soudanais Amir Taj Al-Sir.
Le gagnant du Prix sera annoncé lors du Festival commémorant le cinquantième anniversaire de la mort de l’écrivain Ghassan Kanafani prévu le 17 juillet prochain en Palestine.
Ghassan Kanafani est considéré comme l’un des dirigeants les plus éminents du mouvement de libération nationale de la Palestine et l’une de ses figures littéraires les plus marquantes.
Le ministre palestinien de la Culture, Atef Abu Saif, a indiqué dans une allocution lors d’une conférence de presse que le Prix s’inscrit dans le cadre des événements organisés pour commémorer la disparition de Kanafani, « afin d’organiser un concours aux orientations esthétiques et nationales pour les écrivains arabes, qui reconsidère de nombreux idéaux, sujets et valeurs devenus absents ou évités dans le roman arabe », soulignant qu’il s’agit du premier prix arabe décerné par la Palestine.
Pour sa part, la présidente du jury du Prix a déclaré que le jury a reçu 150 romans de divers pays arabes, expliquant que tous les ouvrages étaient évalués en s’attardant sur les aspects stylistiques du texte et en retraçant les mécanismes de son mouvement et de sa composition selon des éléments esthétiques.
Elle a, en outre, fait savoir qu’il s’agit « de la même approche adoptée par Ghassan Kanafani qui affirmait que la justesse de la cause traitée par l’écrivain ne porte ni acte d’indulgence ni laissez-passer pour les œuvres littéraires médiocres ».