Le média ne précise pourtant pas si ces documents ont été récupérés lors de cette opération.
Plutôt dans la journée, le département de la Justice a demandé à un juge de rendre public le mandat de la perquisition menée à la résidence de l’homme d’affaires new-yorkais à Mar-a-Lago.
L’opération s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur des documents que M. Trump aurait illégalement emportés avec lui hors de la Maison Blanche au moment de la fin de son mandat, en janvier 2021. Certains des documents seraient classifiés, croit savoir le département de la Justice.
Lors d’une conférence de presse, le procureur général des Etats-Unis Merrick Garland a indiqué avoir approuvé personnellement la perquisition que l’ancien président républicain a qualifiée de vengeance politique.
L’opération a suscité une levée de boucliers chez les partisans républicains et la droite qui y voient une « persécution politique » de la part du gouvernement dirigé par les démocrates, contre un ancien président et probable futur candidat. Dans un communiqué, M. Trump, qui se trouvait à New York au moment de l’opération, a estimé que le pays « vit des jours sombres ».
Les républicains ont immédiatement dépeint le raid comme une manœuvre du président Joe Biden pour mettre à mal un adversaire potentiel lors de la présidentielle de 2024.