Maroc – Réhabilitation de la faune saharienne: 2ème opération de lâcher d’addax et d’autruchons à la station de Safia
En marge de cette opération de translocation, un atelier sur la réhabilitation de la faune saharienne sera présidé mardi par M.Lhafi, à Dakhla, pour présenter le bilan du plan d’action stratégique pour la conservation des ongulés du Maroc, ainsi que l’écologie et les aspects sanitaires et génétiques avec les modalités de conservation à moyen et à long terme de cette faune saharienne.
Au Maroc, l’autruche à cou rouge (Autruche d’Afrique du Nord) fait l’objet d’un programme de réintroduction qui a commencé par l’acclimatation de l’espèce au niveau du parc national de Souss Massa, où se développe actuellement une population d’environ 150 Autruches.
Cette population étant la plus importante, vivant en semi-captivité dans toute la région sahélo-saharienne, constitue un stock d’animaux pouvant assurer l’avenir de l’espèce, à travers des opérations de réintroduction au niveau de cette région.
Une vingtaine d’Autruchons, provenant de la population d’Autruches du parc national de Souss Massa, ont été fournis à la Tunisie, en juin 2008, en vue de leur acclimatation et réintroduction dans les parcs nationaux du Sud Tunisien.
La gazelle dama (Gazella dama mhorr), une espèce d’antilope saharienne, fait l’objet d’un programme de réintroduction au Maroc lancé en 1993, par l’introduction de 6 gazelles dans la réserve de Rmila (Marrakech). 3 gazelles de l’Espagne et 3 gazelles de l’Allemagne ont été amenées en même temps à la réserve, en 1993.
La multiplication de ce groupe fondateur de 6 gazelles a permis le développement d’une population semi-captive comptant actuellement quelques 130 gazelles dama. Avec cet effectif, la réserve de Rmila constitue actuellement le site où se développe la plus importante population semi-captive de gazelles dama dans toute l’aire de répartition de l’espèce. Elle devient une "pépinière" pour la gazelle dama.
L’addax est une espèce d’ongulés qui était présente dans les régions sahariennes. Elle vivait dans les ergs et dans les zones sableuses des régions de Laâyoune, d’Iriqui, de Tafilalet de l’erg Chebbi
(Source MAP)