Le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani, a souligné l’importance de ce texte alors que Rome agit pour augmenter les investissements verts dans le cadre du fonds de relance post-pandémie de coronavirus de l’Union européenne.
Selon la nouvelle loi, la protection de l’environnement est devenue une valeur constitutionnelle de la république italienne. Le texte stipule également que l’initiative économique est libre mais ne peut être exercée en contradiction avec l’utilité sociale ou d’une manière qui pourrait porter atteinte à la sécurité, à la liberté, à la dignité humaine, à la santé, à l’environnement.
De son coté, le ministre des Transports et des infrastructures, Enrico Giovannini, a qualifié la nouvelle loi constitutionnelle “d’acte fort et symbolique”, mais a déclaré que les principes établis nécessitent désormais “des actions collectives et individuelles conformes à ces principes”.
La péninsule s’est fermement engagée à décarboner son économie, avec des mesures comprenant l’élimination progressive du charbon d’ici 2025, l’encouragement à la rénovation du bâti grâce à d’importantes incitations fiscales et l’accroissement de l’utilisation des énergies renouvelables dans les secteurs de l’électricité, du chauffage et des transports.
En tant que principale bénéficiaire du fonds européen de relance, Rome devra mettre à profit ces ressources pour répondre aux exigences du nouvel objectif européen de réduction des émissions nettes de -55% d’ici à 2030.
Les investissements verts représentent 53% de l’enveloppe totale du Plan national de relance et de résilience (PNRR), soit un total de 68,6 milliards allant du développement de l’économie circulaire, à la rénovation du parc de bâtiments public et privé ainsi que la promotion de nouvelles filières technologiques en lien avec les énergies renouvelables.