Il existe une grande variété d’additifs alimentaires, classés, selon leur mode d’action, en 25 familles, par les directives de la Communauté européenne. Parmi celles-ci, on distingue : Les colorants alimentaires, les conservateurs, les émulsifiants, épaississants, stabilisants, gélifiants, les exhausteurs de goût et les édulcorants.
Les additifs dans l’Industrie Alimentaire ont toujours fait l’objet d’une évaluation toxicologique avant d’être autorisés à être utilisé dans une denrée alimentaire. En France c’est l’AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments) qui est en charge de ces évaluations, dans l’union européenne c’est le Comité Scientifique de l’Alimentation Humaine (CSAH).
Les évaluations reposent sur l’examen de toutes les données toxicologiques disponibles, incluant des observations chez l’homme et dans des modèles animaux. A partir de ces données, une dose maximale n’ayant aucun effet toxique démontrable est déterminée. C’est la « dose sans effet » (DSE), utilisée pour calculer la « dose journalière admissible » (DJA) pour chaque additif alimentaire. Cela préside à la couverture de la sécurité du consommateur des risques allergiques, d’induction de cancer, etc…
Officiellement, la plupart des additifs alimentaires ne sont pas reconnus nocifs pour la santé dans des conditions d’utilisation et de consommation normales. Cependant, une partie est plus ou moins suspecte selon certains écrits.
Les additifs contiennent souvent des substances chimiques qui, à forte dose, provoqueraient ballonnements, nausées puis vomissements. Afin d’éviter de tels problèmes, une dose journalière admissible, en dessous de laquelle aucun effet n’est constaté sur l’organisme, a été définie pour certains additifs, sans pour autant lever le problème de l’information des consommateurs.
L’adjonction systématique de sel dans les plats préparés peut par contre avoir des répercutions sur l’état de santé de certaines personnes en surpoids notamment.
L’absorption de certains additifs alimentaires (colorants et/ou conservateurs) chez les jeunes enfants pourrait modifier le comportement de ces derniers dans le sens d’une hyperactivité. Ce résultat est cependant contesté, notamment par l’Agence Européeene de Sécurité Sanitaire.