Ce dernier opus de 355 pages, qui remonte l’historique des grandes étapes franchies par le Maroc face à la pandémie, a été disséqué en long et en large par nombre de supports médiatiques francophones, anglophones et hispanophones. Et chacun y va de son couplet.
Pour « Quid.ma », le livre vient à point nommé. Publié à la veille de la Fête du Trône, son auteur a tenu à raconter au premier chef les 500 jours du Maroc confronté à la pandémie. « Un récit factuel, oui sans doute, mais plus encore : un morceau de ce que l’on pourrait appeler l’histoire immédiate. De multiples séquences, avec des allers-retours, mises en perspective autour de deux lignes de force qui les articulent : le Maroc tel qu’en lui-même et SM le Roi Mohammed VI », selon le site électronique.
Son confrère « Maroc diplomatique » écrit, pour sa part, que dans « un contexte particulier, c’est le cas de le dire, le dernier ouvrage de Abdelmalek Alaoui nous apporte comme une fraîcheur d’âme. Le titre générique est doublé d’un autre qui, pour tous ceux qui, affectionnent l’histoire immédiate, y trouvent matière à réfléchir : « 2020-2021, résilience et émergence du Royaume chérifien ». Un texte, composé de 16 chapitres, qui pourrait être le « grand voyage » étalé sur une année entière, celle du Covid-19 « qui a révélé un autre Maroc ».
Abondant dans le même sens, « L’économiste » relève que « Le temps du Maroc » incarne « une leçon de résilience » de même qu’il dresse « un portrait méconnu et inédit du Royaume, Etat-nation millénaire, la plus ancienne Monarchie régnante au monde et de son Roi, capitaine dans la tempête, dont les décisions se révèleront déterminantes ».
De son côté, « Le Matin » écrit que cette œuvre documentée de la riposte contre le virus a été écrite au jour le jour, alors que le Royaume chérifien et Son Souverain, le Roi Mohammed VI, mettaient en œuvre un ensemble de mesures décisives pour le pays. Selon le portail d’information, l’auteur interroge sur la place du leader face à l’histoire de son pays, particulièrement pendant la pandémie qui a été, dès le départ, prise très au sérieux par le Roi Mohammed VI.
Quant à « L’Opinion », le quotidien a publié une interview avec Abdelmalek Alaoui autour de ce « récit qui raconte le sursaut du Royaume durant la pandémie » et dont l’auteur affirme « ne pas avoir écrit un récit de la pandémie, mais plutôt un essai sur une séquence charnière qui révèle beaucoup plus de choses sur le Maroc, au-delà de la simple mise en place d’une organisation de combat pour lutter contre la Covid-19 ».
Une autre interview a été publiée par « Challenge.ma », dans laquelle Abdelmalek Alaoui analyse et met en perspective l’évolution du Maroc durant les 500 jours de pandémie, entre 2020-2021. Il en révèle les secrets, les moments de doute et de dépassement, mais aussi les échecs. En déroulant ces réponses, M. Alaoui revient sur les idées fortes qui ressortent de cet ouvrage, écrit au jour le jour.
Dans le même ordre d’idées, « Yabiladi » évoque une « analyse politique, économique et historique du traitement de la crise sanitaire liée au Covid-19 dans le pays. Dans ce livre, peut-on lire, M. Alaoui fait une lecture entre les lignes des temps forts et des moments de doute durant cette période d’incertitudes, marquée toutefois par la mise en œuvre de mesures décisives. Aussi, il propose des pistes de réflexion sur les changements observés au bout d’un an et demi d’une pandémie, qui pour lui a élargi le champ des possibles.
Leur emboîtant le pas, « Médias 24 » estime que Abdelmalek Alaoui s’est prêté « avec brio » à l’exercice de « documenter les actions entreprises par le Royaume, les mettre en perspective et leur donner une lecture géopolitique à l’aune de la tectonique des plaques qui fait basculer le monde dans une nouvelle ère.
Même son de cloche du côté des médias anglophones. « Moroccolatestnews » et « Bergaag » écrivent que dans son livre, Abdelmalek Alaoui a noté que « le Souverain a su tirer parti de la crise pour continuer à moderniser le Royaume, une tâche qu’Il a eu la volonté d’assumer dès Son arrivée sur le Trône », ajoutant que sur le plan international, le Maroc a prouvé qu’il n’était « ni une nation de seconde division ni un émergent africain, juste utile aux grandes puissances pour les approvisionner en biens marchands ».
La presse hispanophone n’est pas non plus en reste. « bladi.es » et « mapnews.ma » soulignent que par cet ouvrage, M. Alaoui fait observer qu’il a « été parfois cocasse de voir comment des journalistes européens glissaient des commentaires étonnés en constatant la fermeté du Maroc sur le contrôle de ses frontières et la limitation de son trafic aérien, l’agilité du pays dans sa course au vaccin, son opportunisme à consolider intelligemment sa situation financière ».
Abdelmalek Alaoui est auteur de nombreux ouvrages, dont « Le Temps du Continent » qui a obtenu en 2018 le prix Turgot du livre d’économie francophone de l’année. Il dirige le groupe Guépard et préside le Think-Tank Institut Marocain d’Intelligence Stratégique (IMIS).