Dans un article intitulé “la voie du Maroc vers le développement” signé par son président Paolo von Schirach, le think tank relève que le Maroc ne lésine pas sur les moyens pour améliorer davantage le climat des affaires et drainer plus d’investissements directs étrangers tout en consolidant sa stratégie d’investissement dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Il rappelle, dans ce cadre, que le Royaume a confirmé sa stature parmi les pays qui prêtent une attention particulière aux investissements étrangers, rappelant que durant les dernières années, le Maroc a sensiblement amélioré sa position dans le “très important” classement “Doing Business” de la Banque mondiale (53è).
Cette ascension s’explique par de “véritables” efforts visant à identifier et à éliminer progressivement les obstacles à caractère légal, réglementaire et administratif, le but étant d’améliorer davantage le climat des affaires dans le Royaume, note-t-il.
Evoquant les infrastructures qui font la marque distinctive du Maroc, M. Von Schirach a souligné que le port de Tanger Med, le 23è dans le monde et le premier au niveau du pourtour méditerranéen, représente le “nœud logistique” d’un bassin industriel marocain vaste et diversifié qui comprend des équipementiers des industries aérospatiale et automobile.
L’auteur de l’article relève encore que le Maroc qui dispose de la première ligne à grande vitesse en Afrique qui relie Tanger à Casablanca depuis 2018, envisage de rééditer cette expérience dans d’autres villes du Royaume.
De telles structures de classe mondiale placent le Maroc dans une “catégorie plus élevée” des pays en développement et conforte l’image d’une économie marocaine moderne en mesure de tisser des partenariats avec des industries de haute technologie à travers le monde.
Pour le think tank américain, le Maroc se positionne aussi comme un exportateur majeur d’engrais et de services agro-industriels, soulignant que l’Office chérifien des Phosphates (OCP), à travers sa filiale africaine, s’est considérablement développé ces dernières années.
“Ses offres diversifiées peuvent aider de nombreux pays africains qui s’appuient encore sur des technologies agricoles anciennes, afin qu’ils puissent transformer et moderniser leurs secteurs agricoles”, fait observer l’auteur de l’article.
S’ajoute à cette dynamique réformatrice dans le Royaume, des efforts notables en matière de promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, relève encore le centre de réflexion et de recherche américain.