Cette ligne ferroviaire complètera ainsi le réseau autoroutier marocain et ce dans le cadre d’un important chantier de projets de développement des infrastructures du Maroc, dont celui de Tanger-Med, immense pôle industriel et portuaire. Appelé à devenir le nr 1 au niveau africain et méditerranéen.
Ce chantier prouve également l’excellence des relations économiques entre la France et le Maroc et la présence du Président français à son coup d’envoi traduit également le soutien de la France aux réformes politiques engagées
par le Roi du Maroc.
Il est clair, que nombre de personnes, économistes, politiques et intellectuels critiquent le projet du TGV, l’expérience a montré que de nombreuses infrastructures ont commencé par subir une telle levée de boucliers et pourtant nous sommes bien contents de les avoirs réalisées.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, rappelons la politique des barrages, le réseau autoroutier, la grande mosquée de Casablanca. Que d’experts se sont par exemple penchés sur les risques d’envasement des barrages et leur manque d’équipements en aval. Le concept de créer la première autoroute Casa-Rabat avec péage a également été combattu.
Alors pour tous les sceptiques, les marocains serons aussi fiers d’avoir le TGV Tanger-Casa, le Tramway de Rabat et celui de Casablanca.
De plus, si l’on excepte son récent déplacement à Tripoli et Benghazi, la visite de ce jeudi 29 septembre 2011 au Maroc sera la première du Président Sarkozy dans un pays arabe depuis le début de la vague démocratique dite des printemps arabes.
Le Maroc n’a pas connu de situation comparable aux révolutions populaires qui ont entraîné la chute de Zine Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte ou la révolte armée contre le régime de Mouammar Kadhafi en Libye. Mais il est engagé dans une transformation non moins significative, et pourrait être une source d’inspiration pour d’autres pays arabes, et du Moyen Orient en
particulier.
Enfin, Nicolas Sarkozy et le Souverain devraient évoquer la question du terrorisme et la question l’Union pour la Méditerranée (UpM), paralysée par le conflit israélo-palestinien.