Dans ce message, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UE, Menouar Alem a précisé que ces ennemis de l’unité nationale du Maroc "n’ont pas hésité à déformer volontairement les faits pour envenimer et instrumentaliser des troubles qu’ils ont eux-mêmes commandité et alimenté, dans le cadre d’un plan de déstabilisation méthodique encadré et financé par l’Algérie, conformément à un agenda politique préétabli et connu de tous ».
Alors que toutes les victimes comptent parmi les forces de l’ordre marocaines, le bilan quasi nul des dommages parmi les manifestants, lors des troubles intervenus le 8 novembre courant à Laâyoune, démontre la retenue et le sens aigu de la responsabilité qui a entouré l’intervention des forces de l’ordre, en dépit des circonstances et malgré les provocations et la violence qu’elles ont essuyées, a-t-il poursuivi.
Et le diplomate de préciser que ni le peuple marocain ni le gouvernement de SM le Roi Mohammed VI, ne se méprennent sur l’origine et les motivations de ces actions subversives qui, pour être exécutées par une poignée de criminels manipulés, n’en demeurent pas moins révélatrices du vrai visage et des réelles intentions de leurs commanditaires authentiques en Algérie.
En condamnant avec l’énergie de la détermination, le caractère abjecte de ces actes criminels et la lâcheté de leurs commanditaires, "le Maroc demeure unanime autour de la justesse de sa cause sacrée, fort de son unité nationale, concentré sur son effort de développement, lucide dans son attachement à la paix et, plus que jamais, résolu à préserver son intégrité territoriale", tient à souligner M. Alem.
Dans ce document, M. Alem fait part des éléments d’éclaircissement concernant les circonstances exactes entourant ces troubles ainsi que le bilan provisoire.
L’ambassadeur rappelle, à ce propos, que la périphérie de la ville de Laâyoune a été le théâtre d’une opération de dressement de campements de fortune par un groupe de citoyens protestant contre leur situation socio-économique.
»Après une prise de contact laborieuse, un dialogue sérieux a pu se mettre en place entre des représentants mandatés par les protestataires et les pouvoirs publics, qui ont toléré cette forme inhabituelle de manifestations tant que les règles minimales de sûreté publique n’étaient pas enfreintes », explique-t-il.
Le diplomate a, également, déploré la brutalité des assaillants qui a conduit à des pertes en vies humaines parmi les forces de l’ordre qui sont portées à huit (8) et qu’une neuvième personne, un civil fonctionnaire, a été prise à parti par les manifestants et est décédée des suites de ses blessures.
Quelque 70 autres éléments des forces publiques font l’objet actuellement de soins médicaux, certains pour des blessures très sérieuses. Du côté des manifestants, quelques cas de blessures légères ont été enregistrés, alors qu’aucun civil n’a trouvé la mort.