La séance d’ouverture, qui se tient au siège de la Ligue des États arabes, a vu la participation de représentants des organismes gouvernementaux concernés par les droits de l’Homme des États membres et des parties prenantes.
Les participants à cette session, qui dure trois jours, discuteront de la lutte contre les agressions israéliennes à l’encontre des Palestiniens, du plan d’action relatif à la Stratégie arabe pour les droits de l’Homme et de la proposition de Bahreïn sur l’application des recommandations du dernier Sommet arabe de Manama concernant le droit à la santé et à l’éducation pendant les conflits armés.
L’ordre du jour inclut également le choix du thème de la Journée arabe des droits de l’Homme 2025 (16 mars) et l’examen de la proposition de la Ligue des États arabes sur « l’Intelligence artificielle et droits de l’Homme », en particulier l’éthique de l’IA et les défis qu’elle pose en termes de droits de l’Homme.
Les recommandations issues de cette session seront soumises en septembre pour adoption à la 162ème session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel.
Intervenant à cette occasion, le président de la Commission arabe permanente des droits de l’Homme, Talal Khalid Al Mutairi, a réaffirmé la détermination de cet organisme à promouvoir les droits de l’Homme dans un cadre qui « prend en compte nos préoccupations et nos priorités, répond à nos aspirations et réalise nos objectifs stratégiques afin de faire avancer l’action arabe commune » dans ce domaine.
Pour sa part, le directeur du département des droits de l’Homme de la Ligue arabe, Mounir El Fassi, a souligné que l’effort arabe en matière de droits de l’Homme est constant et qu’il suit les développements enregistrés à différents niveaux, relevant qu’un cadre normatif principal, en l’occurrence la Charte arabe des droits de l’Homme, a été établi et complété par des stratégies et des plans d’action visant à assurer sa mise en œuvre.
Et de rappeler que depuis la tenue de la première session de la Commission arabe permanente des droits de l’Homme en 1968, la question palestinienne a toujours figuré sur l’agenda des travaux de cet organe panarabe.