« L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, perd deux points. À 102, il reste néanmoins légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période (100) », selon les données de l’Insee publiées jeudi, précisant que tous les grands secteurs d’activité participent à cette détérioration, à l’exception du bâtiment.
Dans le détail, l’indicateur bimestriel de climat des affaires dans le commerce de gros s’est assombri nettement par rapport à juillet, en particulier du fait du recul du solde d’opinion sur les livraisons reçues de l’étranger, relève l’Institut de la statistique.
Dans le commerce de détail (y compris commerce et réparation automobiles), le climat des affaires s’est dégradé à nouveau également en septembre 2022, après une embellie au mois d’août. Les chefs d’entreprise sont plus pessimistes concernant les perspectives d’activité du secteur.
Le climat des affaires dans l’industrie s’est altéré de nouveau, selon les statisticiens de l’Institut, qui soulèvent que les chefs d’entreprises du secteur sont plus pessimistes concernant leur activité à venir et leurs carnets de commandes.
Dans le bâtiment, l’indicateur de climat des affaires s’est stabilisé à un niveau très élevé par rapport à sa moyenne de longue période, gagnant même un point, à 114 points.
Par ailleurs, l’indicateur synthétique de climat de l’emploi a gagné deux points et s’est situé à 109, restant ainsi bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100), précise l’Insee.