Création d’un regroupement mauritanien des télécomunications internationales
Le siège de Mauripost à Nouakchott a abrité la signature, entre l’Etat représenté par Mauritpost et les acteurs privés opérant dans les télécoms dans notre pays, du contrat de création d’un regroupement dénommé « International Mauritania Télécoms » (IMT) qui supervisera l’exécution du projet de raccordement de la Mauritanie au câble sous marin, long de 16 mille kilomètres.
Le regroupement vise le développement et la promotion des télécommunications internationales en Mauritanie à travers la création d’infrastructures de base terriennes et maritimes et des télécommunications par satellite avec et sans fil permettant aux exploitants des télécoms et à l’économie nationale d’avoir des connexions sûres, pérennes, directes et de très grande capacité.
Le câble démarrera à partir de la France et finira en Afrique du Sud passant par l’Espagne, le Portugal, le Maroc suivant la côte ouest africaine et bénéficiant à 22 Etats dont la Mauritanie.
Ce câble permettra le raccordement au réseau de télécommunications maritimes internationales allant vers l’Asie et l’Amérique.
Ce projet, qui coûtera à notre pays 25 millions de dollars et sera exécuté en 22 mois, va renforcer les infrastructures nécessaires pour communiquer avec la communauté internationale et nous faire profiter de l’économie numérique.
M. Mohameden Ould Sidi, secrétaire général du ministère de l’emploi, de la formation professionnelle et des TICs a précisé que la réalisation de ce projet intervient en concrétisation des orientations du président de la république visant le développement du pays et la lutte contre la pauvreté ainsi qu’à créer un climat économique encourageant l’investissement notamment dans le domaine des télécoms.
De son côté, le directeur général de la Mauritpost a relevé l’intérêt d’un tel regroupement, au demeurant stratégique, qui va réunir les différents acteurs du secteur.
La cérémonie s’est déroulée en présence des secrétaires généraux des ministères des affaires économiques et du développement et de l’enseignement secondaire et supérieur ainsi que certains responsables du département de tutelle.