Cette session, qui s’est tenue en vidéo-conférence du 01 au 05 août, a connu la participation de 200 jeunes âgés de 17 à 27 ans, dont des « députés », des jeunes journalistes représentant différentes régions du Royaume, des Marocains résidant à l’étranger ainsi qu’une délégation étrangère représentant l’Égypte, le Liban et l’Irak, indique un communiqué du Parlement Jeunesse du Maroc.
A cette occasion, les jeunes parlementaires ont élaboré des « propositions de lois » et ont débattu de divers sujets couvrant plusieurs domaines politiques, économiques et de développement, dans le cadre de plusieurs commissions.
Ainsi, ajoute le PJM, la commission de la santé a présenté une proposition de loi portant sur la réforme du système d’assistance médicale, à un moment où se multiplient les projets d’élargissement de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) à diverses catégories professionnelles, outre les projets de généralisation des allocations familiales et d’élargissement de l’assiette des pensions de retraite.
Au niveau de la commission de justice, de législation et des droits de l’homme, un projet relatif à la réglementation de l’utilisation et de l’accès aux plateformes de médias sociaux a été discuté, relève la même source, notant que ce projet vise, d’une part, à développer un cadre juridique clair qui élimine l’ambiguïté sur les interactions humaines dans le domaine virtuel, et à renforcer la protection des données personnelles des citoyens, d’autre part.
Il s’agit également de renforcer l’arsenal et la structure juridique de protection des données et données à caractère personnel, de proposer la mise en place d’un centre marocain de collecte et de conservation des données à caractère personnel et de lutter contre toutes les manifestations de discours de haine, d’appels à la violence et de fake news.
S’agissant de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication, une loi sur l’enseignement scolaire privé a été discutée et les travaux ont porté sur un certain nombre de points, dont l’enseignement primaire et l’enseignement informel, outre la définition des obligations des établissements d’enseignement scolaire privé, en particulier l’assurance obligatoire.
Au niveau de la commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’Habitat et de la politique de la ville, une « proposition de loi » visant à soutenir et créer des petites entreprises pour favoriser l’investissement direct et attirer les investisseurs a été discuté, poursuit le communiqué.
La commission des Affaires étrangères, de la Défense Nationale, des Affaires Islamiques et des MRE, s’est penchée sur le plaidoyer autour de la question nationale du Sahara marocain, rapporte le Parlement Jeunesse du Maroc, notant que le PJM a a proposé l’intégration de la question nationale dans les programmes scolaires et la création de masters et de doctorats autour de cette thématique.
Lors de la séance de clôture, les jeunes parlementaires ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats atteints lors de la troisième législature, réitérant leur mobilisation pour la concrétisation de leurs propositions et l’ouverture du PJM sur toutes les institutions pour que les jeunes soient un affluent essentiel du développement du Royaume, conclut le communiqué.