Le classement des banques maghrébines réalisé par African Banker confirme une hiérarchie déjà établie par des précédentes études. La prééminence régionale des institutions financières marocaines semble établie. Ainsi dans son classement des 10 plus grandes banques africaines en termes de crédit en 2008, African Banker note que la première banque du Maghreb est Attijari Wafa Bank, classée au sixième rang au niveau africain, immédiatement suivie par le Crédit Populaire du Maroc et de la BEA (Banque extérieure d’Algérie). Aucune banque tunisienne ne parvenant à s’insérer parmi les dix premières.
Selon African Banker, avec un total d’actifs de 105,7 milliards de dollars, les banques marocaines devancent les cinq banques publiques algériennes (81,3 milliards de dollars d’actifs) et surclassent leurs homologues libyennes (31,2 milliards de dollars d’actifs pour deux établissements) et tunisiennes (4,4 milliards dollars pour une seule banque, la Société tunisienne de banque (STB), classée dans le Top 15. Même constat au plan des résultats.
La performance marocaine est d’autant plus remarquable quand elle est rapportée aux bénéfices nets cumulés des 30 premières banques classées par African Banker. Les huit premières banques marocaines représentent environ 54 % du total. Elles sont suivies par les huit premières banques algériennes avec 722 millions et les banques tunisiennes pour 302 millions de dollars.
Selon l’Union des Banques Maghrébines (UBM), le réseau bancaire marocain est le plus dense avec 2.632 agences, soit 51% de l’ensemble, suivi de l’Algérie avec 1.131 agences et de la Tunisie avec 1.102 agences. Rapporté à la taille du marché, le réseau algérien est le moins développé de la région. En termes de bancarisation, l’Algérie compte une agence pour 31.000 habitants, le Maroc une agence pour 12.540 habitants et la Tunisie qui se place en première position compte une agence pour 9.530 habitants.
Au plan continental, les banques maghrébines malgré l’amélioration globale de leurs indicateurs restent éloignées des volumes des banques sud-africaines qui ne sont suivies que de très loin par la seule Banque nationale d’Égypte.
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**Orascom fera de Chbika la première ville touristique intégrée du Maroc
L’Egyptien Orascom a réaffirme lundi 2 août dans un communiqué son engagement pour le développement de la première ville touristique intégrée du Maroc sur l’océan Atlantique, ‘’Chbika’’.
Selon l’entreprise, les travaux de la première phase, d’environ 500 hectares, concerneront le développement d’une Marina qu’elle juge ‘’la plus grande Marina jamais construite au Sud du Maroc’’. Le montant de l’investissement total du projet s’élève à 6 Milliards de dirhams.
Oued Chbika Development, pour rappel, est une Joint-venture entre Orascom Development (65%), un développeur de villes entièrement intégrées (qui comprennent des hôtels, villas et appartements privés, des équipements de loisirs tels que des terrains de golf, des marinas et des infrastructures de soutien) et CDG Développement (35%).
Parallèlement à la marina, ajoute l’entreprise, la première phase du projet, qui devrait être achevée en 2015, concernera aussi la réalisation de cinq hôtels 5-étoiles, trois hôtels 4-étoiles, 1.851 unités résidentielles de divers types, un parcours de golf 18-trous, une Medina, un musée, un quartier de l’artisanat, des commerces, des restaurants, un centre de fitness, un spa, un cinéma, un centre de congrès, un village du personnel.
Orascom promet que Chbika sera ‘’l’une des destinations touristiques incontournables du Maroc’’" par ‘’son authenticité architecturale et sa position unique entre l’océan Atlantique et les dunes du Sahara’’.
Situé à 50 kms de Tan-Tan sur une superficie de 1.500 hectares,
Chbika est un projet qui permettra ‘’non seulement de renforcer le potentiel touristique incontournable de la région sud et les zones côtières du Maroc, mais aussi avoir un grand impact économique direct par la création de plus de 15.000 emplois directs et indirects’’, précie le communiqué.
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**Libye : 100.000 dollars pour chaque famille des victimes du crash d’Afriqiyah Airways
Les familles des victimes du crash de l’Airbus A330- 200 de la compagnie Afriqiyah Airways ont reçu chacune un premier versement, sur un montant total de 100.000 dollars a indiqué vendredi le secrétaire de la compagnie aérienne libyenne, Sabri Chadi.
Le montant total des compensations sera déterminé en fonction de plusieurs facteurs dont les critères du pays d’origine de la victime et du pays où l’accident a eu lieu. Les dispositions d’assurances sont toujours en cours, conformément au Droit international et le système juridique de chaque pays, a précisé M. Chadi dans une déclaration à l’Agence de presse africaine PANA.
Les compensations définitives ne seront parachevées qu’après la fin des démarches juridiques relatives à l’identification du tuteur légal de la personne décédée pendant l’accident de l’avion, a-t-il précisé.
La société d’assurance libyenne ‘’Africa Insurance’’ a déjà versé début juillet à Afriqiyah Airways quelque 100 millions de dollars représentant la première tranche des compensations pour le crash de l’Airbus A330- 200, survenu le 12 mai dernier près de l’aéroport de Tripoli et ayant fait 103 morts et un seul rescapé, un garçon hollandais de 9 ans.
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**L’Algérie et la Tunisie explorent un cham pétrolier offshore
L’entreprise algérienne des hydrocarbures Sonatrach et la société tunisienne (ETAP) exploreront un champ pétrolier offshore de Kaboudia dans le Golfe d’Hammamet, selon un contrat de 20 millions de dollars, a fait savoir vendredi 30 juillet la société Sonatrach dans un communiqué.
Les partenaires s’attendent à ce que ce puits soit opérationnel d’ici la fin de l’année, ont indiqué des responsables de l’entreprise. L’Algérie et la Tunisie exploitent déjà un puits sur leur frontière commune, au nord de Chott Djerid. Les deux pays ont signé des accords de long terme visant à développer le commerce bilatéral et les projets énergétiques.
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**Libye : Réserves pétrolières et gazières en hausse
Les réserves libyennes prouvées de pétrole et de gaz ont été estimées à fin juin 2010 à 46 milliards de barils et 55 trillions de pieds cubes, respectivement, rapporte l’agence de presse JANA, citant Chokri Ghanem, le patron de la compagnie libyenne de pétrole (NOC).
Selon M. Ghanem, les réserves de pétrole de la Libye ont crû de 653 millions de barils en 2009 et de pas moins de 612 millions de barils pendant le premier semestre de l’année 2010. Quant à ses réserves de gaz, elles ont gagné l’année dernière 782 milliards de pieds cubes et un trillion de pieds cubes pendant les six premiers mois de l’année en cours.
Le patron de la NOC a prédit que les réserves gazières et pétrolières libyennes se renforceront davantage dans les prochains mois étant donné que les forages effectués au premier semestre ne constituent que 40% des forages programmés en 2010.
Atlasinfo