"Je conduirai la bataille jusqu’à ce que le dernier Houthi soit chassé du Yémen", a déclaré Ahmed Ali Saleh, qui est assigné à résidence aux Emirats arabes unis, alliés de l’Arabie saoudite dans la guerre contre les Houthis, appuyés par l’Iran.
"Le sang de mon père résonnera furieusement jusqu’aux oreilles de l’Iran", a ajouté le fils de l’ancien président.
Ahmed Ali Saleh a exhorté tous les partisans de son père à "reprendre le Yémen aux miliciens iraniens houthis".
Ali Abdallah Saleh, qui a dirigé le Yémen pendant 33 ans, a été tué après s’être dit prêt samedi à "tourner la page" de ses relations conflictuelles avec l’Arabie saoudite, ce que les Houthis ont considéré comme une trahison.
Les miliciens houthis et le parti de Saleh, le CGP (Congrès général du peuple), s’étaient alliés en 2015 pour faire face à l’intervention militaire d’une coalition conduite par l’Arabie saoudite visant à rétablir au pouvoir le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.
L’ancien président Saleh compte de nombreux partisans au Yémen, y compris des officiers de l’armée et des chefs de milices tribales, et ses alliés pourraient avoir un impact sur l’évolution du conflit.
Ahmed Ali Saleh vit assigné à résidence aux Emirats arabes unis, où il a été ambassadeur. Selon des sources politiques à Dubaï, il vit dans une villa d’Abou Dhabi, sous bonne garde et sans contact avec l’extérieur.