"Avec la naissance de l’ONU-Femmes, nous accueillons un nouvel agent puissant de progrès pour l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes", a dit jeudi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. "Les défis sont gigantesques mais je crois qu’avec la nouvelle énergie, le nouvel élan et cette nouvelle autorité que l’ONU-Femmes amène, ces défis seront relevés. La véritable égalité doit être notre héritage à léguer au 21e siècle", a-t-il ajouté.
La nouvelle entité est le résultat de la fusion entre plusieurs programmes et fonds déjà dédiés à l’égalité des genres. La Division de la promotion de la femme, l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme, le Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et la promotion de la femme et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme ont été agrégés pour former l’ONU-Femmes.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a nommé le 14 septembre dernier l’ancienne présidente du Chili, Michelle Bachelet, à la tête de l’ONU-Femmes, dont la création avait été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale le 2 juillet dernier 2010.
"Pensons à tout ce que nous pouvons faire une fois que les femmes seront pleinement autonomisées en tant qu’agent de changement et de progrès dans nos sociétés", a déclaré Michelle Bachelet. "Historiquement, il existe un grand potentiel de changement pour les femmes. Maintenant nous devons saisir cette opportunité. C’est pourquoi les femmes et les jeunes filles que j’ai rencontrées sont mes héros personnels. C’est ma fierté d’être à la tête de l’ONU-Femmes, la nouvelle voix puissante pour les femmes dans le monde ", a-t-elle martelé.
Depuis sa nomination il y a six mois, Michelle Bachelet a multiplié les rencontres et les réunions avec des représentants des Etats membres, des activistes défendant la cause des femmes et d’autres responsables ou acteurs de la société civile.
Le 24 janvier dernier, devant le conseil exécutif de l’entité, elle a indiqué que le travail de l’ONU-Femmes s’articulerait autour de cinq principes : soutenir les demandes des partenaires nationaux pour renforcer la mise en place des accords et standards internationaux, soutenir les mécanismes intergouvernementaux destinés à renforcer le cadre légal régional ou international dans le domaine de l’égalité des sexes, défendre l’égalité des genres et l’émancipation des femmes, promouvoir la cohérence dans les différentes actions de l’ONU dans ce domaine, et enfin, agir comme un acteur mondial détenant une expérience et un savoir-faire.