Les nouvelles dispositions, qui sont entrées en vigueur aujourd’hui après avoir été adoptées en mars, renforceront le rôle des organisations de producteurs en les rendant ‘’plus attrayantes’’ pour les producteurs non-membres, tout en améliorant le fonctionnement du système existant de gestion du marché.
Chaque année, 3,4 millions d’exploitations réparties dans l’ensemble de l’Union, soit environ un quart de toutes les exploitations européennes, produisent des fruits et légumes pour une valeur de quelque 47 milliards d’euros. Selon les derniers chiffres disponibles, environ 1.500 organisations de producteurs couvrent 50 % de la production de fruits et légumes de l’Union.
Outre les aides directes et le cofinancement par l’Union de projets de développement rural, les producteurs de fruits et légumes de l’Union ont bénéficié de mesures de soutien exceptionnelles se chiffrant au total à 430 millions d’euros depuis l’instauration par la Russie d’un embargo sur les exportations agroalimentaires de l’Union en août 2014, selon la Commission, qui assure également un financement supplémentaire aux organisations de producteurs, dont le montant s’élève chaque année à environ 700 millions d’euros.
Au-delà de cette aide au marché permanente, les nouvelles règles devraient contribuer, entre autres, à augmenter le prix de retrait que les producteurs reçoivent pour réguler les marchés et à encourager les circuits courts en adaptant les règles des organisations de producteurs.