Lundi, l’armée irakienne a annoncé avoir libéré Ramadi, capitale de la province d’al-Anbar située à une centaine de kilomètres de Baghdad et retenue par les éléments de l’organisation terroriste "Etat islamique".
Après sa libération, les forces irakiennes tentaient de désamorcer les bombes laissées dans les rues dévastées de Ramadi, un jour après avoir reconquis cette grande ville à l’ouest de Baghdad dans une victoire majeure face à l’EI.
"Il y a au moins 300 bombes et engins explosifs dans le complexe gouvernemental et sur les routes qui y mènent", a expliqué un officier de la 8e division de l’armée irakienne, Majid al-Fatlawi.
"Ils ont tout utilisé pour ces engins, des bouteilles d’oxygènes, des jerrycans remplis de C-4 (un explosif) et de chlore", a-t-il ajouté.
Cependant, le gouverneur de la province, Sohaib Alrawi, a expliqué que près de 20 pc du territoire de la ville était toujours contrôlé par les terroristes.