Parution de l’ouvrage « Le développement culturel, les industries culturelles et créatives au Maroc », de Mohamed Bahdoud
Ce livre de 303 pages se décline en trois parties divisées en 12 chapitres, la première est relative au cadre théorique des industries culturelles et créatives, la deuxième partie étant consacrée au bilan de ces industries, tandis que la troisième porte sur les enjeux de ces industries.
La première partie s’articule autour des chapitres, "les notions et les approches" qui s’intéresse au développement historique, aux théories, aux notions, aux approches et aux chaînes de valeur, "les domaines et les pratiques" qui se penche sur l’univers créatif, les identités créatives, et les projets culturels entre autres, "la structure de l’économie créative"qui détermine les composantes de l’économie mondiale, les pratiques culturelles, le marché d’emploi, les économies du patrimoine, les économies des industries culturelles, et celles des industries créatives, et "les enjeux et les stratégies" qui aborde les aspects universels et ceux relatifs aux pays de sud et aux pays arabes, ainsi que l’espace numérique.
Les chapitres déclinés dans la deuxième partie concernent "le champ politique et institutionnel" ( la politique culturelle, le cadre juridique, le cadre institutionnel, le financement culturel, les structures culturelles, la formation et le public), "le patrimoine" ( patrimoine matériel, patrimoine mobile, capital immatériel, patrimoine naturel), le champs culturel ( identité et religion, valeurs et traditions, éducation et enseignement, culture et art, langue et communication, ouverture et coopération), et le champ créatif ( la nouvelle économie, l’invention et les enseignes, le tourisme et métiers artistiques, l’ingénierie et le décor, la publicité et la mode, et les jeux et le divertissement).
Concernant la troisième partie, elle focalise sur des chapitres abordant "les capacités et les occasions" (l’attractivité socio-économique, les éléments d’attractivité, les indicateurs de développement, les ressources culturelles, et les ressources créatives), "les visions et les indicateurs" (vision, développement culturel, références et moyens de développement culturel), "les grandes orientations" (l’équipement culturel, l’identité et l’harmonie sociale, la situation d’enseignement et de la langue, l’économie culturelle et créative, la formation et la recherche scientifique, la culture numérique, la gestion et la gouvernance et la coopération culturelle), outre" les réformes sectorielles" (les industries du patrimoine, les industries culturelles et les industries créatives).
Dans la préface de l’ouvrage, le chercheur Mohamed Bahdoud inclue un extrait sur "la consolidation du programme de l’UNESCO", qui met en exergue le rôle majeur de la culture en tant que processus efficace dans le développement durable, ajoutant que la culture peut relever un grand nombre de défis auxquels est confrontée "aujourd’hui notre société". De son côté, l’anthropologue Mourad Elalami Errifi, estime dans la présentation de ce livre que la réalisation d’une étude sur le capital culturel dans la conjoncture actuelle revêt une grande importance, soulignant, par la même occasion, la richesse des propositions et des idées de l’auteur. Par ailleurs, dans l’introduction de son ouvrage, intitulée "le capital culturel", Mohamed Bahdoud met l’accent sur les développements économiques internationaux, les efforts fournis par les organisations mondiales dont l’UNESCO, ainsi que sur le processus de réformes engagées par le Maroc ces dernières années, et la volonté affichée d’accorder au capital immatériel la place qui lui échoit.