S’exprimant lors de la 5ème édition des « Rencontres Internationales de Toumliline », organisée jusqu’au 2 juin par la Rabita Mohammadia des oulémas sous le thème « Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l’altérité », M. Baida a relevé que ce monastère reflète les valeurs du vivre-ensemble et l’esprit de dialogue interreligieux et du respect mutuel qui sont les caractéristiques du patrimoine marocain pluriel.
Lors de cette rencontre, initiée en collaboration avec la Fondation Mémoires pour l’Avenir en partenariat avec l’Institut Catholique de Toulouse et la Fondation Futur 21, M. Baida a insisté sur l’importance de restaurer ce site patrimonial qui a joué un rôle important dans l’histoire du Maroc contemporain, rappelant qu’après l’indépendance, ce monastère est devenu une sorte d’université d’été où se rencontrent des chrétiens et des musulmans pour échanger les vues au sujet de plusieurs questions sociétales.
Il a par ailleurs évoqué l’ouvrage intitulé « Il était une fois Toumliline » qui évoque la présence catholique au Maroc, notant que ce livre met en avant la place de Toumliline comme lieu reflétant la dimension spirituelle, la diversité confessionnelle, culturelle et linguistique qui caractérisent le Maroc et les Marocains.
Cette rencontre est l’approfondissement continu d’un travail de fond entamé en 2016 par la Rabita Mohammadia des oulémas via son Centre Ta’aruf « Interfaith & Peacebuilding Research and Training Center » et la Fondation Mémoires pour l’Avenir.
Cette réflexion sur le long terme s’appuie sur une reconnexion volontaire avec un passé commun interreligieux, les « Rencontres Internationales » qui se sont tenues dans le Monastère bénédictin de Toumliline de 1956 à 1966.