Manger moins pour une vie plus longue

Ingérer moins de calories quotidiennement permet non seulement de vivre plus longtemps, mais également en meilleure santé, ont confirmé des chercheurs américains.

Manger moins pour une vie plus longue
Le Pr Luigi Fontana et ses collègues de l’École de médecine de l’Université Washington ont aussi découvert le processus biologique lié à un tel régime alimentaire chez les rongeurs.

Ce type de régime permet d’éviter un grand nombre de maladies en intervenant sur les voies moléculaires liées au processus de vieillissement.

Des résultats ont également montré que, dans les organismes moins complexes, une limitation calorique pouvait doubler, voire tripler la durée de vie.

Les travaux

Les chercheurs ont réduit l’apport calorique de souris de 10 à 50 %.

La baisse a permis de considérablement augmenter la durée de vie des rongeurs et de réduire leur susceptibilité aux maladies liées au vieillissement comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et les problèmes cognitifs.

Les données montrent que :

*environ 30 % des rongeurs soumis à une restriction meurent à un âge avancé sans développer de maladies normalement liées à l’âge;
*la grande majorité (94 %) des animaux suivant un régime alimentaire normal développent des maladies telles que le cancer ou des maladies cardiaques et en meurent;
*environ 40 % des animaux soumis à une restriction alimentaire présentent une espérance de vie en bonne santé similaire à la durée de vie.

Selon le Pr Montana, les tendances alimentaires actuelles ne feront qu’augmenter, et non réduire, ce fossé de 30 ans entre l’espérance de vie et celle d’une vie en bonne santé.

Notre espérance de vie pourrait également diminuer, étant donné que des milliers d’entre nous développent des maladies liées à une mauvaise alimentation pouvant être évitées, notamment le diabète de type 2, selon le Pr Luigi Fontana

Des percées dans les recherches pourraient toutefois permettre de mieux comprendre quelle restriction calorique doit être appliquée pour prolonger l’espérance de vie et aider les personnes vieillissantes à rester en bonne santé.

D’autres travaux menés à l’Université du Wisconsin avaient déjà décrit le lien entre la consommation de calories et la longévité.

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