Ces deux pays dont, selon l’ONG, les entreprises ont investi 120 milliards de dollars (environ 85 milliards d’euros) à l’étranger arrivent en queue d’un classement qui comprend 28 pays.
Le rapport de Transparency relève néanmoins les efforts des pouvoirs publics, tant en Chine qu’en Russie, pour lutter contre les velléités de corruption de la part de leurs firmes.
D’après l’indice établi par l’ONG, dont le siège est à Berlin, la Russie recueille la note de 6,1 et progresse par rapport à une précédente évaluation, en 2008 (5,9 sur 10) tandis que la Chine stagne à 6,5
Le podium des pays comptant les entreprises les moins corruptrices est formé par les Pays-Bas (1er, 8,8), la Suisse (2e, 8,8) et la Belgique (3e, 8,7).
Au pied du podium se trouve l’Allemagne (4e, 8,6) tandis que la Grande-Bretagne (8,3), les Etats-Unis (8,1) et la France (8) se classent respectivement 8e (ex æquo avec Singapour), 10e et 11e de ce classement.
Selon l’ONG, le secteur de la construction et des travaux publics est le plus affecté par le phénomène, suivi par celui des services et celui de l’immobilier. L’agriculture est l’activité la moins polluée par les tentatives de corruption, souligne également Transparency International.
Son indice est calculé sur la base des réponses de 3.000 hauts responsables d’entreprises de 28 pays développés ou en voie de développement choisis en fonction du volume de leurs importations et des investissements étrangers directs.
Transparency International réalise de nombreuses études sur le sujet, dont le plus connu est l’Index de perception de la corruption dans le monde, qui doit être publié le 1er décembre.