Dans une allocution, le secrétaire général du Parti, Ahmed Belghazi, a indiqué que cette rencontre constitue une occasion pour discuter, d’une part, de certains sujets qui intéressent le développement de la ville de Béni Mellal et, d’autre part, des défis auxquels fait face notre pays en particulier à la lumière des dernières résolutions hostiles du Parlement européen contre le Royaume.
M. Belghazi a relevé que le débat autour du développement de la ville de Béni Mellal ne doit pas porté uniquement sur les avancées réalisées et sur les potentialités existantes mais doit se focaliser aussi sur l’exploitation optimale des ressources de la région et sur leur impact sur la croissance nationale, les infrastructures, les secteurs de la santé et de l’éducation ainsi que sur la situation sociale des habitants en général.
Il a souligné à ce propos la nécessité pour les responsables locaux et régionaux de donner corps aux dispositions du nouveau modèle de développement du Royaume à travers des projets d’investissements qui participent à l’éclosion et à la libération des énergies des jeunes de la région pour leur permettre de réaliser leurs rêves et aspirations.
D’autre part, le secrétaire général du Parti de la Choura et de l’Istiqlal a abordé le contexte dans lequel le Parlement européen a tenté d’attenter à l’image du Maroc à travers une résolution provocatrice contre la souveraineté du Royaume en soulevant des sujets internes et dont le traitement relève exclusivement de ses institutions constitutionnelles.
Il a à cet égard soulevé plusieurs interrogations concernant les dernières provocations du Parlement européen, leurs objectifs et leur timing, se demandant pourquoi cette institution a choisi de s’en prendre au Maroc au sujet d’une question en lien avec la justice et les droits de l’Homme sachant que les droits de humains sont totalement bafoués dans le voisinage du Maroc, dans les camps de la honte qu’abrite le régime algérien et dans plusieurs pays de l’Union européenne.
“Pourquoi le Parlement européen s’est donné le droit d’attaquer notre pays et de s’immiscer dans des questions qui concernent le système judiciaire du Royaume alors qu’il est resté mué sur les accusations de torture et sur les exactions qui se passent dans les pays de son voisinage”, s’est-il interrogé, notant que les succès réalisés par le Maroc au sujet de la question du Sahara marocain, notamment la libération du passage d’El Guerguerat expliquent cette rage qui habite les ennemis de notre intégrité territoriale.
Il a estimé aussi que les provocations du Parlement européen s’expliquent aussi par le fait que certaines forces coloniales ne voient pas d’un bon oeil l’influence du Maroc en Afrique et pensent que cela constitue une menace pour leur intérêts dans le continent.
M. Belghazi a noté que le renforcement du front intérieur est un impératif pour mettre en échec les manoeuvres ourdies par nos ennemis qui doivent comprendre que l’unité du Maroc et des Marocains est une ligne rouge.