"Nous sommes totalement convaincus que le Maroc est l’interlocuteur clé pour investir en Afrique, en raison de ses relations avec le reste du continent africain, de la confiance dont il jouit dans toute cette région et à la faveur de ses propres succès qui en font un exemple et un modèle", a dit M. Désir, lors d’un point de presse tenu en marge de sa visite dans le Royaume.
M. Désir a indiqué que le Maroc doit être accompagné dans ses efforts visant à réaliser de la croissance économique et réussir ses projets de développement, faisant part de la volonté de l’UE et du Maroc de développer davantage d’investissements et de projets en direction de l’Afrique.
Et d’ajouter que beaucoup d’institutions financières et d’entreprises françaises et européennes ont compris que le Maroc est le partenaire idéal pour travailler en direction de l’Afrique, "un continent qui doit connaitre une expansion majeure dans les prochaines années".
Ce continent fait face, en revanche, à plusieurs défis liés au déficit en infrastructures, énergies, urbanisation et formation des jeunes, a-t-il noté, ajoutant qu’une approche globale doit être adoptée afin d’accompagner les besoins du continent en termes de croissance, d’éducation et d’équipement, des pré-requis pour que l’Afrique puisse connaitre un développement plus harmonieux dans les années qui viennent.
M. Désir a mis l’accent également sur l’importance des relations entre le Maroc et la France d’une part et le Maroc et l’UE d’autre part, soulignant que ces relations constituent "les axes du développement du partenariat euro-africain que nous voulons bâtir".
"On ne peut pas penser l’avenir de l’Europe sans l’Afrique", a-t-il lancé, notant que "l’Afrique doit devenir un projet pour l’Europe, et non pas une source de peur".
"Nous sommes confrontés aujourd’hui à de grands défis relatifs au terrorisme et à l’immigration qui ne peuvent être surmontés que conjointement", a-t-il martelé, soulignant qu’il est inacceptable que la Méditerranée devient une barrière ou une frontière fermée, mais doit plutôt devenir une frontière de civilisation et de partenariats économique, politique et culturel.