Cette première place est due au taux de prélèvements obligatoires qui a atteint 47% du PIB en 2021 (47% de la richesse nationale produite sur l’année), note l’étude, qui précise que ces prélèvements regroupent les impôts et les cotisations sociales prélevées par l’État, et que cela concerne les ménages et les entreprises.
Ainsi, l’Hexagone est première devant la Belgique où le taux de prélèvement est de 46%. En Autriche, il est de 44% et en Italie de 43%. Sur l’ensemble des pays Européens (même ceux hors monnaie Euro) la France est seconde derrière le Danemark qui a 49% de prélèvements obligatoires, selon la même source.
L’étude révèle en outre que les écarts entre les pays d’Europe se réduisent, notamment dans le sillage de la pandémie du coronavirus (Covid-19), faisant observer que la reprise économique a engendré d’importantes rentrées fiscales dans les caisses publiques de nombreux pays européens, ce qui a eu pour effet d’augmenter les taux de prélèvement partout sauf en France.
Dans l’Hexagone, les prélèvements se sont un peu tassés sous l’effet des mesures de l’État pour soutenir l’activité économique. Ce sont surtout les entreprises qui ont profité de cet allègement de la pression fiscale, avec la réduction de l’impôt sur les sociétés et la baisse des impôts de production.