Shell a réalisé un profit de 9,13 milliards de dollars (7,3 milliards de livres sterling) au cours des trois premiers mois de l’année 2022, soit près du triple du bénéfice de 3,2 milliards de dollars annoncé pour la même période l’année dernière.
L’entreprise a précisé que sont retrait du pétrole et du gaz russes, en raison du conflit en Ukraine, lui avait coûté 3,9 milliards de dollars (3,1 milliards de livres sterling).
Le directeur général de Shell, Ben van Beurden, a indiqué dans un communiqué que la guerre en Ukraine avait provoqué « des perturbations importantes sur les marchés mondiaux de l’énergie ».
« Les impacts de cette incertitude et les coûts plus élevés qui l’accompagnent se font sentir dans le monde entier », a-t-il commenté.
« Nous nous sommes engagés auprès des gouvernements, de nos clients et de nos fournisseurs pour travailler sur ces conséquences difficiles et pour fournir un soutien et des solutions là où nous le pouvons », a assuré M. van Beurden. Mardi, BP a également annoncé une hausse vertigineuse de ses bénéfices, qui se sont portés à 6,2 milliards de dollars, soit son meilleur résultat trimestriel en 10 ans. Des chiffres que la fédération des syndicats britanniques a qualifié d' »obscènes » à une époque où les factures s’envolent.
La flambée des bénéfices trimestriels des géants pétroliers a provoqué de nouveaux appels à leur imposer une taxe exceptionnelle pour venir en aide aux consommateurs confrontés à la hausse des factures énergétiques. Une solution que l’exécutif continue d’exclure à ce jour.