L’inflation a ainsi enchaîné deux mois consécutifs de hausse de son taux en glissement annuel, après s’être modérée de 1,5 point en avril pour atteindre 8,3%. Puis, en mai, elle a grimpé à 8,7% et en juin, elle a dépassé les redoutables chiffres à deux chiffres : 10,2%.
Le chiffre de juin, qui doit être confirmé par l’INE au milieu du mois prochain, est supérieur de quatre dixièmes de point de pourcentage au pic de 9,8% atteint en mars.
Selon l’INE, la hausse de l’IPC en glissement annuel, qui a atteint 10,2 % en juin, est principalement due aux augmentations des prix des carburants et des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.
La hausse des prix des hôtels, des cafés et des restaurants, supérieure à celle de l’année dernière, a également joué un rôle.
L’INE inclut dans les données anticipées de l’IPC une estimation de l’inflation de base (sans les produits alimentaires non transformés ou les produits énergétiques), qui a augmenté en juin de six dixièmes de point de pourcentage pour atteindre 5,5%, sa valeur la plus élevée depuis août 1993.
Ainsi, l’inflation sous-jacente est inférieure de 4,7 points au taux général de l’IPC.
En termes mensuels, l’IPC a enregistré une hausse de 1,8% en juin par rapport à mai, soit un point de plus que le mois précédent et sa plus forte augmentation sur un mois de juin depuis 1977.