Des scientifiques russes développent une nouvelle technologie pour réparer les tissus hépatiques
La méthode consiste à remplacer le tissu hépatique endommagé par une structure cellulaire spéciale qui stimule la régénération des propres tissus du corps.
L’implant sera fabriqué individuellement pour chaque patient à l’aide d’une imprimante 3D sur une matrice composée d’aérogel, un matériau poreux spécial obtenu à partir de biopolymères.
Le tissu obtenu sera ensuite traité avec des antibiotiques anti-inflammatoires et les cellules souches du patient pour accélérer le processus de guérison.
« Nous développons une approche qui permettra de cultiver un certain tissu à l’extérieur du corps, d’assurer la fusion des tissus lors du processus de transplantation, d’accélérer les processus de régénération et de restaurer les fonctions de l’organe », a indiqué, dans un communiqué, Pavel Tsygankov, chef de projet et chercheur principal à l’université de technologie chimique.
« L’aérogel se dégrade progressivement sans nuire à notre corps, les cellules se multiplient progressivement et des tissus sains se forment », a expliqué Andreï Abramov, chercheur junior à l’Université.
En dépit des résultats prometteurs, il faudra plusieurs années pour introduire cette méthode dans la pratique médicale, car un cycle complet d’études précliniques et cliniques par les développeurs est nécessaire.
Cependant, les scientifiques affirment qu’à l’avenir, cette approche pourrait être utilisée pour réparer non seulement le foie, mais également d’autres organes.