Le voyage de M. Biden au Moyen-Orient vise à « renforcer l’engagement inébranlable des États-Unis en faveur de la sécurité et de la prospérité d’Israël et assister à un sommet du Conseil de coopération du Golfe plus l’Égypte, l’Irak et la Jordanie (CCG+3) », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué, ajoutant qu’il rencontrera également des homologues de toute la région, afin de « promouvoir les intérêts sécuritaires, économiques et diplomatiques” des États-Unis.
Le président américain commencera son voyage en Israël, où il rencontrera les dirigeants israéliens pour discuter de la « sécurité et de la prospérité » d’Israël, ainsi que de son intégration croissante dans la région, a relevé la même source, ajoutant que M. Biden se rendra également en Cisjordanie pour “consulter l’Autorité palestinienne et réitérer son soutien ferme à une solution à deux États, avec des mesures égales de sécurité, de liberté et d’opportunités pour le peuple palestinien ».
Par la suite, ajoute-t-on, le locataire de la Maison Blanche se rendra à Djeddah, en Arabie saoudite, qui assure actuellement la présidence du CCG et où se tiendra une réunion de neuf dirigeants de toute la région, à l’invitation du Roi Salman Ibn Abdelaziz Al-Saoud.
« Le président apprécie le leadership du Roi Salman et son invitation. Il se réjouit de cette visite importante en Arabie saoudite, qui est un partenaire stratégique des États-Unis depuis près de huit décennies », souligne la Maison Blanche.
Pendant son séjour en Arabie saoudite, le président Biden discutera d’une série de questions bilatérales, régionales et mondiales, fait savoir la même source, précisant qu’il s’agira notamment « de soutenir la trêve conclue sous l’égide des Nations unies au Yémen, qui a donné lieu à la période la plus pacifique depuis le début de la guerre il y a sept ans ».
Le président « discutera également des moyens d’étendre la coopération régionale en matière d’économie et de sécurité, notamment des initiatives nouvelles et prometteuses en matière d’infrastructures et de climat, ainsi que des moyens de dissuader les menaces de l’Iran, de faire progresser les droits de l’homme et de garantir la sécurité énergétique et alimentaire mondiale », poursuit-on.