« Le Festival de Tétouan relève un grand défi culturel, en cette conjoncture mondiale inédite, en annonçant la reprise et la poursuite de son projet d’envergure, dédié au cinéma méditerranéen, depuis le printemps 1985 », indique la Fondation du Festival dans un communiqué, relevant que des vedettes du cinéma international, arabe et marocain seront présents lors de cette édition. Le Festival revient ainsi sur le devant de la scène, après une édition virtuelle, dictée par la pandémie du Covid-19, au moment où les salles de cinéma étaient fermées et les festivals annulés ou reportés. Tétouan, forte de son passé et de ses expériences, s’apprête à renouer avec sa tradition en ouvrant ses bras aux amoureux et aux professionnels du cinéma, venus des quatre coins du monde.
Le réalisateur ivoirien, Jacques Trabi, préside le jury du long métrage fiction lors cette édition, fait savoir la même source, relevant que ce réalisateur ne cesse d’innover depuis son premier film « A ma mère », qui a remporté le prix du meilleur film au festival « Fespaco » en 1997. Le jury est composé également de la réalisatrice et actrice espagnole Mabel Lozano, le romancier et critique de cinéma marocain, Mohamed Laroussi, et l’artiste-peintre marocain, Mohamed El Baz.
L’écrivaine et critique égyptienne, Amal El Gamal, préside, quant à elle, le jury de la Critique, qui porte le nom du critique marocain feu Mustafa El Mesnaoui. Elle est scénariste de plusieurs films et a fait de nombreuses études sur le cinéma, dont « Avec les yeux d’une femme », « Joint Arab Cinema » et « Cinema Cross Genre ».
Les membres du jury de la Critique sont la chercheuse et scénariste marocaine, Laila Charadi, spécialiste du cinéma maghrébin, et l’écrivain et critique marocain, Adel Sammar, qui a fait des études approfondies sur le cinéma marocain et est directeur de la plateforme numérique « Founun – Maroc », ainsi que le vice-président de l’Association des scénaristes d’Andalousie, Miguel Angel Parra.
Le jury de la Compétition Film Documentaire est présidé par la réalisatrice française, Marion Stalens, connue pour ses documentaires sur la condition féminine et la liberté d’expression. Il comprend également la réalisatrice française, Fanny Aubert Malaurie, consultante en cinéma et nouveaux médias à l’Institut culturel de Paris, la critique marocaine, Nadia Miftah, membre de la World Cinema Support Foundation, ainsi que le cinéaste tunisien, Fathi Kharrat, qui a occupé les postes de directeur général de la Direction de l’audiovisuel au ministère de la Culture tunisien, et de directeur du festival du film de Carthage.
Douze longs métrages seront projetés, dans la salle de cinéma Avenida, devant le public et les membres du jury, note le communiqué, précisant que les films participant à la compétition officielle feront l’objet de délibérations juste après leurs projections respectives. La salle de l’Institut français abritera, quant à elle, la projection des 8 films documentaires en lice. Au Théâtre Cinéma Espagnol aura lieu la projection des films d’ouverture et de clôture, des films de la section Hommages, des films projetés hors compétition officielle et des films programmés dans la section cinéma pour enfants.