Selon un communiqué de l’Institut, les « prix culturels de la Palestine » comprennent six catégories, à savoir le « Prix Naji al-Ali pour la caricature, » remporté par le Marocain Ghamer Ali, le « Prix Edward Said de la critique orientaliste », attribué au chercheur marocain, le Dr Mohamed El Jarti, le « Prix de poésie – Moein Bseisu », décerné à Maryam Qosh de la bande de Gaza (Palestine) et le « Prix Ghassan Kanafani pour la littérature » octroyé à Douaâ Ibrahim (Egypte).
Il s’agit également du « Prix Jamal Badran pour l’art plastique » décroché par Gandhi Al-Jibawi de Jordanie, et le « Prix Walid El Khatib de la photographie », réparti en deux compétitions, la première porte le nom de « Thé » dont le prix est revenu à Ahmed Abdel Amir Lazem d’Irak, et la seconde intitulée « Les années 60 » remportée par Hind Ahmed Wahdan d’Égypte.
Le membre du Conseil d’administration, président exécutif de « l’Institut international de Palestine », Assaad Abderrahman, a déclaré que « ces prix viennent préserver la présence arabe et internationale de la Palestine, en célébrant plusieurs créateurs palestiniens. »
Les prix visent également à inciter les jeunes de la nation arabe, aussi bien dans le monde arabe qu’à l’étranger, à la créativité à l’instar des créateurs célébrés, a-t-il ajouté.
Selon lui, ces prix s’assignent comme objectifs de « souligner et maintenir ce que les grands créateurs palestiniens ont exprimé dans leurs travaux créatifs, notamment la préservation des droits nationaux palestiniens et le nationalisme arabe, des droits inaliénables ».
« L’Institut international de Palestine » a été fondé par un groupe d’intellectuels pour être la première institution à se spécialiser dans la collecte de la connaissance scientifique sur les communautés d’origine palestinienne et arabe résidant dans les pays de la diaspora, ainsi que dans certains pays arabes.