La basilique Notre-Dame d’Afrique, l’un des symboles les plus marquants de la présence coloniale française en Algérie, a été rouverte officiellement lundi à Alger après un travail de restauration. Construit en 1872 sur un promontoire dominante la baie d’Alger, elle est considérée comme le pendant de Notre-Dame de la Garde à Marseille. Depuis 2006, elle a subi des travaux de restauration d’un coût de cinq millions d’euros financés par la "wilaya" d’Alger, l’Union européenne et des donateurs en Algérie et en France. "La liberté religieuse en Algérie est une réalité", a déclaré le ministre des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah, à l’issue de la cérémonie marquant la fin des travaux de restauration. "Chacun a le droit de pratiquer sa religion à condition de respecter pleinement la loi". Sur le mur de l’abside est inscrite en français, arabe et kabyle cette maxime symbolique: "Notre Dame d’Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans".