Le président américain Barack Obama doit peu avant rencontrer le président du CNT, Moustapha Abdeljalil.
"Ce qui ce passe en Libye est une mascarade ne tenant que grâce aux bombardements aériens qui ne dureront pas éternellement", a dit le colonel Kadhafim toujours introuvable. "Ne vous réjouissez pas et ne croyez pas qu’un régime a été renversé et qu’un autre a été imposé à l’aide des frappes aériennes et maritimes", a-t-il dit.
Lundi , les combattants pro-CNT, qui pourchassent les soldats loyalistes à Syrte (360 km à l’est de Tripoli) depuis six jours et à Bani Walid (170 km au sud-est de la capitale), ont ouvert une nouvelle brèche dans le Sud désertique. Ils sont entrés dans Sebha, fief de la tribu du "Guide" déchu, les Kadhadfa, à 750 km au sud de Tripoli, a declare à l’AFP dans la nuit de lundi à mardi Mohamed Wardougou, représentant de la "brigade du bouclier du désert" à Benghazi (est).
Mardi, M. Wardougou a annoncé la capture de 150 kadhafistes à Sebha et dans ses environs. "Le contrô le de toute la région de Sebha est imminent. Le problème maintenant, c’est le sud-ouest de la Libye et notamment Aoubari et Ghat (à la frontière algérienne) qui sont toujours sous le contrôle des forces de Kadhafi", a-t-il ajouté.
Sur la côte méditerranéenne, les combattants du front Est, désormais à une trentaine de km de Syrte, ont pris lundi soir la ville de Soultana dans la région natale du colonel Kadhafi.
A Bani Walid, vaste oasis au relief accidenté, les combats ont repris mardi, selon un journaliste de l’AFP, mais les hommes des nouvelles autorités peinent à progresser a cause de la "nature géographique et la forte présence de tireurs embusqués" selon Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire du CNT à Tripoli.