Présentant, mercredi à Niamey, le rapport annuel de suivi de la mise en uvre du PDES, adopté il y a bientôt un an par le gouvernement, Boubacar a fait savoir que le rapport qui couvre la période 2012 et le premier semestre de cette année, a pour objectif d’évaluer l’atteinte des résultats dudit Plan par la mise en uvre des réformes économiques et financières pour l’année 2012 et de servir de document de base pour la programmation budgétaire 2014-2016.
Notant que le rapport 2012 fait état d’une mobilisation importante de ressources humaines et financières dans plusieurs secteurs pour assurer la mise en uvre des différents programmes du plan d’actions prioritaires du PDES, le ministre a mis l’accent sur des avancées notables enregistrées en matière de planification, de mobilisation des ressources extérieures et de croissance économique et sociale.
Au plan de la mobilisation des ressources, il a rappelé que la Table Ronde des partenaires sur le financement du PDES a permis d’enregistrer des annonces de plus de 2400 milliards de FCFA en novembre 2012, affirmant que les efforts de mobilisation se sont accrus en 2012 et intensifiés en 2013.
Le montant des conventions signées est passé de 323 milliards de francs CFA à 789 milliards entre 2011 et 2012, a expliqué le ministre, qui assure également la présidence de la Commission interministérielle du Plan de développement économique et social.
En juillet 2013, le montant a atteint 583 milliards de FCFA et des conventions de l’ordre de 347 milliards de FCFA seront signées dans les prochaines semaines.
Selon le rapport 2012, des avancées positives ont été réalisées au niveau sectoriel, notamment pour les indicateurs des secteurs de la justice, de la décentralisation, de l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), de l’éducation, de l’hydraulique, de la fonction publique, et des infrastructures économiques.
Le ministre a toutefois souligné qu’en dépit des efforts déployés, des défis importants se posent encore pour la mise en uvre du PDES, relevant que la problématique de la capacité d’absorption des crédits d’investissements est devenue un thème récurrent au cours des revues et un facteur limitant pour les actions de développement.