"Le Maroc, le seul pays africain lié par un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, s’impose de plus en plus en tant que hub géopolitique important et plateforme d’investissements et d’échanges en Afrique", a souligné Mme Boucetta dans une déclaration à la MAP, en marge de la 5ème Session du Comité Conjoint chargé du Suivi de l’Accord de Libre-échange (ALE), relevant que le rôle de locomotive économique du Royaume dans le continent fait de lui un partenaire de choix pour les États-Unis.
La ministre a rappelé, à cet égard, que le Maroc est devenu, depuis quelques années, le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest, et le deuxième plus grand investisseur africain sur l’ensemble continent, et ce grâce aux multiples visites officielles régulières de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à plusieurs pays africains et à la signature de près d’un millier d’accords de coopération dans plusieurs domaines.
Elle a, par ailleurs, relevé que l’adhésion prochainement du Royaume à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui représente un marché en forte croissance de 360 millions de personnes, permettra au Maroc de jouer un rôle essentiel en matière de commerce triangulaire.
Elle a, dans ce sens, souligné la nécessité de prendre en considération ces nouveaux paramètres économiques dans le partenariat économique entre le Maroc et les Etats-Unis.
Mme Boucetta avait co-présidé cette 5è session du Comité Conjoint chargé du Suivi de l’ALE Maroc-Usa, avec la Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Chargée du Commerce extérieur, Mme Rakiya Eddarhem, et le Représentant Adjoint des Etats-Unis pour le Commerce en Europe et au Moyen Orient, M. Daniel Mullaney.
Au cours de cette réunion, qui a été marquée par la présence de l’ambassadeur du Royaume à Washington, Lalla Joumala Alaoui, les deux délégations ont passé en revue plusieurs questions économiques d’intérêt commun ainsi que les moyens à mettre en oeuvre afin de développer davantage les relations commerciales particulières entre les deux pays et donner plus de contenu et de dynamisme à l’Accord en question, notamment au niveau des secteurs de l’agriculture, du textile, de l’investissement et des PME, rappelle-t-on.