La Mauritanie table sur un taux de croissance de 6,2% entre 2019 et 2021 (BM)

b[ La Mauritanie prévoit un taux de croissance de 6,2 % entre 2019 et 2021, selon le dernier rapport annuel de la Ban]lque Mondiale (BM).
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Lors de la présentation à Nouakchott du contenu de ce rapport sur l’économie mauritanienne, les représentants de la banque ont indiqué que la forte reprise du secteur primaire, le renforcement du secteur des services et l’augmentation de la production de fer en 2019 sont des facteurs qui pourraient constituer un levier pour cette croissance attendue.

Ils ont toutefois souligné que le pays doit continuer à mener une politique prudente de gestion budgétaire afin de réduire la dette publique.

Le rapport a ajouté que le taux de croissance prévu s’accompagnera d’une légère inflation et que la proportion d’excédents budgétaires réduira le volume de la dette publique et le niveau de pression externe, soulignant que ces prévisions sont fondées sur des conditions d’hypothèses commerciales favorables, le développement du projet gazier, l’adoption d’une politique budgétaire prudente et la mise en œuvre par le gouvernement de réformes structurelles.

La politique de prudence devait être accompagnée d’infrastructures et d’une protection sociale adéquates, a relevé la BM qui a appelé les autorités mauritaniennes à encourager une politique de change à même de réduire l’impact des influences extérieures, d’améliorer la concurrence et de continuer à renforcer le cadre réglementaire du secteur bancaire.

Les représentants de la banque ont de même appelé la Banque centrale de Mauritanie (BCM) à moderniser le cadre juridique régissant les transactions électroniques, à encourager le recours à l’intermédiation financière et à poursuivre les réformes structurelles en faveur de la croissance globale de l’économie et de sa diversification par le développement du secteur privé.

En revanche, la BM a indiqué dans son rapport que le ratio dette publique/PIB est passé de 75,7% en 2017 à 81,9 % en 2018, malgré l’amélioration du budget.

Le rapport a attribué cette hausse à la reconnaissance par le gouvernement mauritanien de la dette due à la Banque centrale, qui représentait 8,2 % du PIB pour 2018, qualifiant cette reconnaissance d’"encourageante" pour améliorer la transparence.

Les auteurs du rapport ont, à cette occasion, formulé trois observations à savoir que le gouvernement mauritanien était en mesure de mener à bien les réformes qui avaient conduit à un excédent financier et l’amélioration en Mauritanie durant ces dernières années de l’indice des affaires. Ils ont, toutefois, estimé nécessaire pour le gouvernement d’initier des réformes encourageantes dans le domaine des affaires pour promouvoir les investissements.

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