Le président de l’OSCE exige la libération des observateurs détenus en Ukraine
Le président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Didier Burkhalter, a exigé lundi la libération des observateurs détenus depuis vendredi par des rebelles pro-russes dans l’est de l’Ukraine.
Un membre de l’équipe des huit observateurs a pu être libéré dimanche soir pour des raisons de santé et a quitté son lieu de détention, accompagné de deux négociateurs de l’OSCE.
Douze hommes, huit étrangers et quatre Ukrainiens, avaient été retenus vendredi par les insurgés séparatistes qui les ont qualifiés de "prisonniers de guerre" et veulent les échanger contre des personnes détenues par les autorités de Kiev.
Dans ce contexte, une porte-parole de l’opposition dans l’est du pays, Stella Khorocheva, avait indiqué que "les négociations sont en cours avec l’OSCE" pour la libération des onze observateurs.
Lundi, une nouvelle série de sanctions a été annoncée contre la Russie, accusée par les Occidentaux de jeter de l’huile sur le feu dans la crise ukrainienne.
Côté américain, sept responsables russes et 17 sociétés, jugés proches du président russe Vladimir Poutine, vont se voir imposer des sanctions. Washington va également revoir les conditions d’autorisation à l’exportation en Russie de certains équipements de pointe qui pourraient avoir un usage militaire.
L’Union européenne, de son côté, va ajouter quinze noms à la liste des personnes sanctionnées dont les noms seront dévoilés "probablement mardi matin".
Ces nouvelles sanctions visent à "faire comprendre à la Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser", avait expliqué dimanche le président américain Barack Obama.