Le référendum italien « ne peut être considéré comme une nouvelle source d’incertitude » (BCE)

Le référendum italien sur le projet de réforme constitutionnelle « ne peut être considéré comme une nouvelle source d’incertitude », a estimé lundi François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

M. Villeroy, également gouverneur de la Banque de France, s’est dit, lors d’un séminaire au Japon, pleinement confiant dans la capacité de résistance de l’euro et de la zone euro.

Le revers subi par Matteo Renzi à ce référendum "ne peut pas être comparé au référendum britannique. Le peuple italien a été appelé aux urnes pour voter sur une question constitutionnelle intérieure et pas sur l’appartenance de longue date de l’Italie à l’UE.", a-t-il expliqué. La BCE suivrait attentivement les conséquences du référendum italien, a-t-il ajouté.

Matteo Renzi a annoncé sa démission de la présidence du Conseil après son revers électoral, ce qui pourrait ouvrir une période d’instabilité politique en Italie, fragiliser davantage les banques italiennes et réveiller une nouvelle crise au sein de la zone euro.

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