AQMI impliqué dans l’attaque ayant causé la mort de l’ambassadeur US en Libye
"Les agences de renseignements fédérales ont pu déterminer l’implication d’un groupe restreint de militants liés à AQMI", souligne la publication américaine, notant que ce constat "reflète un consensus émergent parmi les analystes de la CIA qui a poussé les responsables de l’Administration Obama à qualifier, en fin de compte, de terroriste l’assaut sur le consulat US à Benghazi".
Des responsables au sein des services de renseignement, poursuit le Washington Post, précisent que la composition des militants extrémistes ayant pris part à l’attaque est devenue de plus en plus claire, ajoutant que les analystes "pensent désormais que deux à trois individus affiliés à AQMI sont impliqués".
De même source on affirme qu’Ansar al-Sharia, un groupe islamiste moins connu, "a joué un plus grand rôle dans la mobilisation des assaillants, en leur fournissant les armes pour perpétrer l’attaque qui a causé la mort de Christopher Stevens et trois autres fonctionnaires US".
Des responsables américains notent, à ce propos, que ces militants extrémistes avaient, depuis un certain temps, décidé de prendre pour cible les intérêts US à Benghazi et que les manifestations du Caire avaient influencé le timing de mise en œuvre de leur action.
S’exprimant, mercredi dernier, lors de la réunion de haut niveau sur la situation au Sahel, en marge des travaux de la 67è session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a mis en garde contre les visées déstabilisatrices d’AQMI dans la région, en avertissant que les terroristes se réclamant de ce groupe "cherchent à étendre leur action et leurs réseaux vers des directions multiples".