Rachida Dati « caissière à Franprix » ?

Donnée perdante à Paris, l’ancienne garde des Sceaux Rachida Dati en est venue à plaisanter sur sa reconversion professionnelle : "Si je devais quitter la politique, je pourrais redevenir caissière dans un Franprix, ça ne me dérangerait pas", assure-t-elle dans une interview accordée à l’hebdomadaire français économique Challenges.

Rachida Dati a de nombreuses fois affirmé qu’elle avait payé ses études en travaillant au Prisunic (ancien Monoprix). "J’ai fait des études à l’université parce que je ne pouvais pas me permettre de tenter les grandes écoles. En classe préparatoire, les cours sont obligatoires. Je travaillais à plein temps pour payer mes études. A plein temps". En 2009, nous avions cherché à démêler le vrai du faux. En fait, au Prisunic où Dati assurait avoir tant travaillé aux rayons charcuterie et glaces, les anciennes ne l’avaient vue que pendant l’été, où elle avait travaillé "un mois, deux années de suite". Chez Franprix, la proposition de l’ex-garde des Sceaux n’est toutefois pas tombée dans l’oreille d’un sourd : "On l’accueillera avec plaisir", écrit sur Twitter le community manager de l’enseigne d’alimentation.

Plus sérieusement, Rachida Dati a confié aux journalistes de Challenges que, se sentant prise de vitesse par Nathalie Kosciusko-Morizet, elle pourrait faire alliance avec cette dernière, voire se "soumettre".

Il y a quelques années, Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet aimaient afficher un sourire complice sur les photos. es temps ont changé, les amies sont devenues depuis adversaires. Les deux anciennes ministres de Nicolas Sarkozy sont désormais face à face pour les municipales de 2014 à Paris.