Décès de l’une des victimes d’un essai clinique en France

Un homme plongé en état de mort cérébrale depuis vendredi, après avoir testé une molécule dans le cadre d’un essai thérapeutique, est décédé dimanche, a annoncé le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes (nord-ouest de la France).

L’état de santé des cinq autres patients hospitalisés après avoir suivi le même essai clinique reste stable, a précisé le CHU dans un communiqué. Sur ces cinq patients, quatre présentent des troubles neurologiques dont la gravité n’a pas été précisée. Le cinquième ne présente pas de symptôme.

Par ailleurs, les 84 autres personnes volontaires ayant été exposées au médicament de l’essai ont été contactées, a affirmé le communiqué, ajoutant que dix d’entre elles ont été reçues samedi en consultation et ont bénéficié d’un examen au CHU de Rennes.

"Les anomalies cliniques et radiologiques présentes chez les patients hospitalisés n’ont pas été retrouvées chez ces dix volontaires", souligne l’hôpital.

Au total, six personnes étaient hospitalisées après leur participation à un essai clinique pour un nouveau médicament, qui a conduit à cet accident thérapeutique inédit en France.

Cet essai était mené par Biotrial, un laboratoire implanté à Rennes et agréé par les autorités. L’essai portait sur un antalgique (antidouleur) et était effectué pour le compte du groupe pharmaceutique portugais Bial.

Samedi, les locaux de Biotrial ont été inspectés par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).