"Depuis un an, le peuple algérien a exprimé ses aspirations non pas seulement dans les urnes mais également dans la rue", a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Morgan Ortagus. "Les Etats-Unis soutiennent le droit des Algériens à exprimer pacifiquement leurs opinions."
La porte-parole a dans le même temps félicité l’Algérie "pour la tenue récente de l’élection présidentielle". "Nous avons hâte de travailler avec le président-élu Abdelmadjid Tebboune afin de promouvoir la sécurité et la prospérité dans la région", a-t-elle déclaré.
Aussitôt après son élection, Abdelmadjid Tebboune, qui a fait carrière au sein de l’appareil d’Etat algérien, a été contesté par le puissant mouvement ("Hirak") populaire et pacifique qui ébranle le pays depuis près de dix mois.
Une véritable marée humaine a envahi, encore une fois, le centre d’Alger pour conspuer le nouveau chef de l’Etat, au lendemain d’un scrutin boycotté par le mouvement de contestation inédit qui a contraint en avril M. Bouteflika à la démission, après 20 ans à la tête du pays.
Lors de sa première conférence de presse, Abdelmadjid Tebboune a dit "tendre la main au +Hirak+ pour un dialogue afin de bâtir une Algérie nouvelle".