Trump lance un commandement militaire américain de l’espace

Le président américain Donald Trump a lancé officiellement jeudi un nouveau quartier général militaire pour les opérations spatiales dans le cadre des efforts qu’il déploie pour que le Pentagone maintienne son avantage sur ses adversaires potentiels tels que la Russie et la Chine.

Le US Space Command (Spacecom) sera chargé de la défense des satellites militaires et d’autres systèmes spatiaux et fera appel à des troupes d’autres branches de l’armée, ainsi qu’à la Space Force proposée par Trump, en attente de l’approbation du Congrès.

"Cela garantira que la domination américaine dans l’espace ne sera jamais remise en question et menacée, car nous savons que le meilleur moyen de prévenir les conflits est de se préparer à la victoire", a déclaré Trump lors d’une cérémonie au à la Maison Blanche avec son équipe de sécurité nationale.

Il a ajouté que cette décision "sera bientôt suivie de manière très importante par la création de la US Space Force, sixième branche des forces armées américaines. C’est vraiment quelque chose, quand on y pense", a-t-il dit.

Le nouveau commandement spatial sera à égalité avec les autres quartiers généraux militaires responsables de différentes régions géographiques du monde ou ayant des missions distinctes, telles que des cyber-opérations.

Le général John Raymond, l’actuel chef du Commandement spatial de la Force aérienne, qui a également été chargé de diriger le nouveau QG, a déclaré aux journalistes au Pentagone, plus tôt dans la journée, qu’une priorité absolue de sa mission serait de nouer de nouvelles alliances avec d’autres armées qui considèrent de la même manière l’espace comme une zone potentielle de conflit.

Le Pentagone a décidé de rétablir le commandement américain de l’espace, qui existait sous une autre forme entre 1985 et 2002, après qu’un examen eut conclu que le recours croissant des forces armées aux technologies spatiales nécessitait un "commandement de combattant" dédié, en raison des progrès de l’armement de la Chine et de la Russie susceptibles de détruire des satellites en orbite ou les désactiver par d’autres moyens tels que les cyberattaques.

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