"Nous avons été cohérents depuis le début", en luttant contre un seul ennemi, "Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique, en Syrie, a déclaré M. Macron devant la presse après avoir reçu le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
"Je ne crois pas qu’on puisse construire une paix durable et une solution politique sans la Syrie et les Syriens. Je ne crois pas pour autant que la Syrie se résume à Bachar al-Assad", a assuré ensuite Emmanuel Macron. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian avait déjà répondu à Bachar al-Assad dans la nuit de lundi à mardi. "Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion", a lancé le patron du quai d’Orsay.
"La France a été le porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès les premiers jours" du conflit, avait estimé lundi Bachar al-Assad, en référence au soutien apporté par Paris aux rebelles qui luttent contre son régime depuis 2011 et que Damas qualifie de "terroristes". "Elle n’est pas en position de donner une évaluation d’une conférence de paix", avait-il ajouté à Damas.