Sommet de la CEDEAO: appel à Ouagadougou au renforcement des actions menées par la Force Conjointe du G5 Sahel

La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunie en session extraordinaire, a réitéré son appel à renforcer les actions menées par la Force Conjointe du G5 Sahel afin de faire face au phénomène terroriste.

Décidant d’adopter un plan d’actions prioritaires sur la période 2020 – 2024, la Conférence a réaffirmé dans ce sens son appel à renforcer les actions menées par l’Opération Barkhane, la Force Multinationale Mixte du Bassin du Lac Tchad, la MINUSMA (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali), ainsi que l’Initiative d’Accra et à renforcer la coordination opérationnelle entre ces Forces et initiatives, selon le communiqué final de cette rencontre, tenue samedi à Ouagadougou.

En outre, poursuit la même source, la Conférence a lancé un appel au Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de doter la MINUSMA d’un mandat plus robuste lui permettant de lutter de manière plus efficace contre le terrorisme, approuvant, dans ce contexte, le principe d’une implication de la Force en Attente de la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme.

Elle a, de surcroît, demandé aux ministres en charge de la défense et de la sécurité d’étudier les modalités pratiques de cette implication, tout en encourageant la Commission de la CEDEAO à continuer le processus d’opérationnalisation du dépôt logistique de la CEDEAO à Lungi, en République de Sierra Leone.

Les Etats membres se sont engagés également à partager directement les informations et renseignements au niveau interétatique, en assurant notamment la coordination, au niveau national, des services étatiques impliqués dans la lutte contre le terrorisme, la numérisation des données criminelles, judiciaires et administratives et la création de systèmes automatisés d’identification des empreintes digitales.

Aussi, les Etats membres se sont-ils engagés à mettre en place un système sécurisé permettant le partage d’informations et l’accès réciproque à leurs bases de données biométriques criminelles suivant des procédures agréées.

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