Sit-in à Genève pour dénoncer le drame des enfants-soldats dans les camps de Tindouf

L’Alliance des Sahraouis marocains en Europe pour le développement et la solidarité et l’Organisation « Colombe blanche » observent depuis lundi un sit-in à Genève pour dénoncer le drame des enfants enrôlés de force dans les camps de Tindouf, en violation flagrante du droit international.

Organisée en marge de la 41ème session du conseil des droits de l’homme, cette initiative, dite "Portes-ouvertes sur les crimes du polisario", s’inscrit dans le cadre d’une large opération de sensibilisation de l’opinion publique internationale sur le phénomène des enfants-soldats, notamment dans les camps de Tindouf.

Elle vise "à attirer l’attention de l’opinion publique sur les violations des droits de l’homme perpétrées par les dirigeants et les milices du polisario, notamment à l’encontre des enfants qui sont arrachés à leurs familles pour subir des formations sur le maniement d’armes à feu et d’explosifs", soulignent les organisateurs qui ont dressé une tente où sont accrochées des banderoles et des photos de victimes des exactions perpétrées dans les camps de Tindouf.

"Nombreux sont les enfants qui ont perdu la vie suite à la manipulation d’engins explosifs avant d’être enterrés dans l’anonymat, alors que les survivants sont généralement enrôlés au sein d’armées, de guérillas ou de groupes terroristes", lit-on sur une banderole.

Pour le secrétaire général de l’Alliance, Ali Jeddou, ce sit-in vise à "alerter la communauté internationale sur les violations massives des droits de l’homme dans les camps de Tindouf", mais aussi à "appeler les forces éprises de paix, de démocratie et de liberté à intervenir".

Dans une déclaration à la MAP, il a précisé que les participants à ce rassemblement exhortent "la communauté internationale et les organisations humanitaires internationales à intervenir d’urgence afin de mettre un terme à la situation dramatique de nos familles confinées dans les camps de répression de Tindouf sous le contrôle du polisario qui bafoue les droits humains les plus élémentaires".

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